Chaire Positive Business

La Chaire Positive Business est une Chaire Officielle de l'UNESCO et est rattachée à la Fondation de l'Université Paris Nanterre. Elle anime des projets de recherche, développe de nouveaux concepts et outils, organise des formations et diffuse des informations sur les nouveaux modes de management et de pilotage responsables des organisations.

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Les objectifs de la chaire

La chaire accompagne les entreprises, managers, entrepreneurs et la communauté académique y compris les étudiants à répondre aux enjeux du 21ème siècle. Les Axes des recherches et d'actions sont centrés sur les innovations eco-socio responsables dans six domaines managériaux: (a) la comptabilité, (b) la finance, (c) la stratégie et les modèles d'affaires, (d) le marketing, (e) la gestion des projets, et (f) l'entrepreuneuriat.

Contribuer à l’enseignement, la recherche et la diffusion de comportements responsables en matière de consommation et de production responsables (ODD12).

La chaire propose

  • La mise en place et la participation à des projets
  • La mise en place et la participation à des conférences
  • Des formations

Définition de l’entreprise positive

L’entreprise positive correspond à une organisation qui adopte des modes de management permettant à ses projets d’avoir un bilan global positif sur la société dans son ensemble, c’est-à-dire allier à la fois performance économique, sociale et environnementale (performance globale). Cela nécessite de connaitre et maîtriser les impacts sur les trois dimensions liées à ses produits et services, et les considérer simultanément dans le processus de prise de décision, et donc le modèle d’affaires. Une réflexion sur de nouveaux critères de performance est indispensable pour la pérennité de l’organisation. Innovation et de compétitivité sont à la clé.

Contexte

Nos modes de consommation ont des impacts sociaux et environnementaux qui dépassent les frontières, notamment du fait de la mondialisation des marchés et des chaînes d’approvisionnement.

Il est donc urgent d’infléchir la propension à surconsommer les ressources et d’intégrer la dimension sociale et environnementale dans la valorisation de la production.

Pour une consommation et une production plus responsable

Repris dans les 17 Objectifs de Développement Durable de l’ONU, la consommation et la production responsables (ODD12) sont au cœur de l’objectif de la chaire. Le développement et la diffusion de modèles d’affaires responsables permettent de valoriser les produits et solutions ayant une qualité environnementale et sociale.

L’enjeu est d'accroître la traçabilité de la chaîne d’approvisionnement afin de mieux évaluer les impacts générés localement et de valoriser économiquement les bonnes pratiques environnementales et sociales efficaces développées au niveau des filières. Cela nécessite une vision différente de la consommation, du développement et nécessite la mise en place de nouveaux outils et indicateurs, notamment comptables.

Vers des pratiques et des décisions plus durables

Toutes les organisations se doivent de mieux intégrer les aspects environnementaux et sociaux dans les chaines de valeur des produits et services qu’elles proposent. En France, ce constat de bon sens remonte progressivement en obligations légales qui régissent les entreprises et organisations.

  • 2005 Charte de l’environnement
  • 2008 Loi sur la Responsabilité environnementale (l’Environnement : personnalité juridique protégée)
  • 2010 Loi portant l’engagement national pour l’environnement (Grenelle II, modifiant une trentaine de codes et notamment et les dispositions sur les informations extra-financières des entreprises)
  • 2015 Loi sur la transition énergétique pour une croissance verte (et son article 173)
  • 2016 Loi pour la reconquête de la biodiversité, la Nature et les paysages (le préjudice écologique entre dans le Code civil)
  • 2016 Loi Sapin II : relative à la transparence, la lutte contre la corruption et la modernisation de la vie économique
  • 2017 Loi sur le devoir de vigilance des sociétés mères et des entreprises donneuses d’ordre
  • 2017 Transposition de la directive européenne sur le reporting extra-financier et la déclaration de performance financière des grandes entreprises.
  • 2018 Discussion sur le rapport Notat-Senard autour de l’objet social des entreprise et la loi PACTE.
  • 2019 Vote de la loi PACTE.

‍Cependant, les démarches restent encore balbutiantes en ce qui concerne l’intégration directe dans le management des principes éthiques et durables. L’évaluation des impacts et la valorisation des actions est encore expérimentale. La mise en concurrence de ces nouveaux modèles de gestion se confronte encore à des freins, notamment politiques et culturels. En témoigne le rapport de Puma sur le Compte de pertes et profits environnementaux publié en 2012, 145 millions d’euros de dommages environnementaux ont été causés par l’entreprise et non intégrés dans le calcul du profit de 202 millions d’euros, qui serait donc à amputer des deux-tiers (Mc Ginn, 2013). Mais la société évolue. Positive Business : Value for All a pour but d’offrir les moyens aux professionnels, enseignants, étudiants et partenaires de se saisir de ces sujets fondamentaux, de créer et d’accéder aux méthodologies et outils de valorisation et d’éducation de demain et de contribuer ainsi à faire évoluer les pratiques économiques

Le site de la chaire